Jacqueline SOUSA-FELZINES

J’ai débuté ma carrière en qualité d’enseignante spécialisée auprès d’enfants dysphasiques, multi dys, des enfants sourds, des enfants polyhandicapés, et des enfants autistes non verbaux âgés de 6 à 11 ans.
Mon premier métier m’a amenée à suivre de nombreuses formations en formation continue dans le contexte des troubles des conduites et des apprentissages.

J’ai un master en sciences de l’éducation effectué à Paris 8, puis j’ai passé un Diplôme Universitaire langage motricité et troubles des apprentissages à la faculté de médecine de Toulouse auprès du Professeur Yves Chaix, neuropédiatre, et de Jean-Michel Albaret, psychomotricien.
J’ai également bénéficié de la formation d’un orthophoniste spécialiste de la dysphasie, M. Rocq et suivi les travaux de Michèle Mazeau.

Au bout de quelques années, j’ai souhaité poursuivre mon travail avec plus d’autonomie. J’ai donc créé ma propre structure DYS SUR DYS, pour mettre des acquis d’enseignante spécialisée à la disposition des familles dont les enfants ont des troubles des apprentissages en soutien de l’inclusion scolaire et sociale.
https://www.facebook.com/Association-Dys-sur-Dys-278567542159512/

Je mets à la disposition des familles toutes les techniques que j’utilisais dans ma pratique d’enseignante spécialisée et celles que j’ai acquises depuis (ABA, Makaton, renforcement positif, segmentation des tâches, etc.).
Les demandes vont de la difficulté à lire, écrire, compter, à l’encoprésie, comprendre les consignes, être avec les autres, comprendre une tache motrice et se répercutent dans tous les champs de l’existence, jusqu’à des stratégies pour maintenir les adultes DYS en emploi.

J’exerce depuis 17 ans et j’accompagne les familles dans toutes les sphères et tous les problèmes sociétaux auxquels j’ai été exposée.
Par rapport à l’inclusion mon regard est hétéroclite. Ma qualité d’ancienne grande sportive m’a incitée à favoriser l’inclusion par la pratique sportive.

Ma casquette de conseillère municipale m’a permis de mettre en place un dispositif en direction des familles pour les aider dans leur pratique parentale, inspiré de la méthode Barkley.

J’ai commencé l’escrime à 13 ans pour devenir à 20 ans athlète de haut niveau. Une pratique menée en parallèle à ma formation et ma pratique d’enseignante spécialisée. Lorsque mes enfants ont grandi j’ai repris l’escrime en tant que loisir et gagné plusieurs compétitions locales. J’ai notamment été vice-championne de France en nationale 3, 1ère division.

Quand on combat toute la semaine contre l’administration pour inclure des enfants handicapés à l’école et dans la vie, pratiquer un sport de combat a été un élément essentiel à mon équilibre.

En parallèle j’ai soumis aux maitres d’armes des stratégies comportementales pour favoriser l’inclusion des élèves à besoins particuliers.

Depuis quelques années je me suis énormément investie dans la prévention de toutes les formes de violences dans le sport, notamment les violences sexuelles.

Dans ce registre, ma formation m’a amenée à m’intéresser aux profils des agresseurs, pour voir s’il y avait un lien de causalité entre les troubles du neuro développement, l’impulsivité, une faible tolérance à la frustration, et le passage à l’acte.

J’ai cessé mes activités de conseillère municipale, et proposé à la fédération nationale d’Escrime l’adoption de nouvelles postures afin de favoriser l’inclusion mais aussi la prévention des violences sous toutes ses formes dans le champ du handicap

Ma spécialité c’est le domaine des mathématiques.
Au niveau des troubles des apprentissages, les familles s’adressent à moi parce que leur enfant présente des troubles des apprentissages qui ont un retentissement scolaire. Tous gamins DYS sont en échec en maths alors qu’ils ont un raisonnement perceptif de très bonne qualité à l’oral. Ma spécialité est d’intervenir sur ce paradoxe en maths et de montrer qu’avec mes stratégies d’apprentissage on peut rééduquer les fonctions exécutives.

Les mathématiques étant une discipline réputée complexe, la réussite restaure l’estime de soi de l’enfant. Elle lui permet de se sentir très rapidement compétent en utilisant d’autres voix d’accès des apprentissages. Le sentiment de compétence alimente le facteur motivationnel qui lui donne envie de recommencer et de généraliser aux autres apprentissages.

Quand l’enfant se sent mieux en maths, je mets en place des stratégies d’apprentissages en fonction de ses besoins dans d’autres disciplines, selon différentes modalités que j’ai mis au point. Cela produit des effets bénéfiques en cascade.

Important : mon travail auprès des enfants est effectué en présence des parents qui assistent à la séance. Je fais donc de la guidance parentale simultanément au suivi des troubles des apprentissages de l’enfant et en soutien scolaire.

J’accompagne les enfants du mois de septembre au mois de juin, au minimum sur un an.
80% des gamins que j’accompagne sont suivis jusqu’au collège.
Après le collège c’est à la carte.

J’interviens également en tant que formatrice auprès des enseignants, moniteurs éducateurs, AESH et des formateurs des organismes de formation (MFR). Par exemple le CRFPH centre de ressource formation de Nouvelle Aquitaine, le CNFPT du Tarn, et des établissements scolaires.

Depuis quelques temps j’interviens également en entreprises (exemple : EDF) pour favoriser l’insertion professionnelle de leurs employés DYS.

Vous pouvez me retrouver dans deux émissions consacrées au TDAH:
Qu’est-ce que le TDAH? https://youtu.be/x6Zlt_Epcjo
Traitements et interventions : https://youtu.be/lP9Alg0jgTQ

Je consulte à Rabastens, département du Tarn.

Contact : dyssurdys@gmail.com

Tel : 06 88 54 89 45