Patricia GIRAUD

Psychologue est mon deuxième métier. Dans une première vie j’étais ingénieure informaticienne. Après un master en informatique je suis devenue cheffe de projet. J’ai travaillé pendant 16 ans chez IBM.

Et puis je suis devenue maman de trois enfants, dont un de profil TDAH et dysphasique.

Les difficultés de mon fils m’ont amenée à me former pour lui en aide dans un premier temps, puis carrément à me réorienter en psychologie. C’est ainsi qu’à 35 ans j’ai obtenu un master en psychologie du développement Paris 8 (l’IED qui dispense une formation solide).

Avant mon master, j’ai également suivi une bonne dizaine des formations autisme dispensées par EDI formation.

Au cours de mes études de psychologie j’ai effectué deux stages très différents.
Le premier à l’hôpital Robert Debré a duré deux ans. Je m’occupais du diagnostic autisme des 0-3 ans, et des 3-6 ans. Je me consacrais à l’accueil de jour pour les bilans. J’avais la possibilité de suivre les enfants pendant une semaine, voire deux semaines pour certains d’entre eux, en pluridisciplinaire, pour croiser les regards avec les orthophonistes, les psychomotriciens, et d’autres psychologues.
A Robert Debré j’ai vue toute la pratique que je souhaitais incarner et développer.

Mon mémoire avait pour sujet la sensorialité dans l’autisme, j’ai pu y travailler avec les enfants suivis à l’hôpital Robert Debré au cours de mon stage.

Ensuite j’ai fait un stage à l’hôpital Sainte Anne, où je m’occupais du diagnostic des enfants plus sévères. J’ai vu des choses totalement inadaptées, des enfants qui végétaient, hospitalisés pour rien pendant deux ans. En résumé j’y ai vu tout ce que je ne voulais pas faire. Le contraste entre les deux pratiques a été très formateur.
J’ai créé mon cabinet juste après l’obtention de mon master, avec Patricia Bournier, rencontrée à Paris 8.

Aussitôt nous avons fait face à un afflux de demandes, grâce au réseau autisme, tant est grande la pénurie de professionnels formés.

Pour bien comprendre les troubles du neuro développement, en particulier l’autisme, il est essentiel d’être confrontée à une grande variété de profils, une centaine de profils d’autisme me semble un chiffre minimum, tant le spectre est large. C’est pourquoi les stages sont essentiels.

C’est un parcours qu’il faut choisir dès le début du M1 : savoir ce que l’on veut faire et ou aller dans l’autisme, car le temps de formation très long.

La formation continue est également essentielle. Je suis actuellement en cours de formation à l’ICV et l’EMDR, toujours pour répondre aux besoins de mes patients.

A titre personnel la musique est une passion, j’aime l’art en général, les voyages, et aussi énormément le sport. Je recherche en permanence un équilibre entre le corps et la tête.

Ma principale passion est la curiosité.

A titre professionnel je suis passionnée par tout ce qui est orienté vers les enfants. C’est pourquoi j’ai fait énormément de formations axées sur les enfants, et les troubles du neuro développement.

Pour information, je suis moi-même TDAH avec hyper activité, ce qui fait que ma pratique est particulière. Comme mon métier est une passion, je ne m’arrête jamais. Je travaille 18 heures par jour.

Au début de ma pratique j’étais vraiment très orientée enfants et je m’aperçois que plus le temps passe plus j’accompagne aussi des adultes de profil asperger, sans déficience, voir même HPI.

Ma patientèle comporte énormément d’autistes de haut niveaux adultes sans déficience intellectuelle, mais avec beaucoup de comorbidités, comme le TDAH par exemple.

J’aime particulièrement travailler avec les ados de 12-13 ans.

Dans ma pratique, au cabinet nous faisons tout en même temps, c’est-à-dire consultation et bilan, supervisions à domicile, à l’école et au cabinet, guidance parentale, suivi de fratrie. Il s’agit de prendre l’enfant dans sa globalité autrement dit dans sa famille et dans des conditions « écologiques » c’est-à-dire à l’école, sur ses lieux de loisirs (activités sportives par exemple) pour la recherche d’un équilibre et d’une compréhension globale dans son environnement.

N° ADELI : 92 93 28 441

Mon cabinet est situé à Bourg-la-Reine, malheureusement à l'heure actuelle face à l'afflux de demande il nous est impossible à moi ni à mes collègues d'accueillir une nouvelle patientèle.